Danse sur le Spleen
Quand j'étais petite, "Madame Martinez", mon professeur de danse -exigeante et sévère- au moment des exercices à la barre (quelle horreur! ) nous obligeait à fixer ce tableau, comme si c'était un rêve!
"La danseuse", d'Edgar Degas
Même si j'adorais la scène, pour son côté spectacle, lumière, costume, expression corporelle...
j'avais déjà une autre vision de la danse!
Et ce week-end, mon vœu a été exaucé (merci Caro!)
Le ballet de Lorraine présentait son 4ème programme : Milan - Helsinki, à l'opéra de Nancy.
Eh bien, je me suis surprise à vouloir accompagner les danseurs sur scène. J'en ai encore des frissons tellement c'était somptueux, sur une musique de Mùm, que j'ai appréciée.
J'ai particulièrement apprécié la première représentation "SPLEEN", illustrant mes états d'âme du moment. Pour les amateurs, voici quelques lignes descriptives.
- Dans "Spleen", ce sont les changements d'humeurs de tous les jours qui ont inspiré Anu Sistonen. Elle veut explorer les sentiments humains profonds. Pour cette création, Anu Sistonen porte son intérêt sur l'interaction entre le langage gestuel et le langage musical.
- "Innocenti" a pour point de départ les histoires des Saints, dans leur puissance évocatrice et leur rapport à notre imaginaire. S'intéressant aux influences qu'ils ont dans la manière de percevoir le corps de la réalité du danseur à l'évocation du Saint, "Innocenti" célèbre cette recherche d'idéal et d'absolu partagé par les deux. Luigia Riva.
Edit : un peu d'innocence?